Qui suis-je ? Comment en arrive-t-on à pratiquer l'Homéopathie Uniciste ?

Dans ma vie précédente, j'étais informaticien. Cette profession a ceci de commun avec l'homéopathie, qu'il faut bien observer, écouter, réfléchir et procéder avec méthode si on veut arriver à un résultat correct.
Voici comment j'en suis arrivé à pratiquer l'homéopathie uniciste.

1- Les bronchites asthmatiformes de l'aîné.

J'ai eu 2 enfants issus d'une première union, dont mon fils aîné qui a aujourd'hui 25 ans.
Le pauvre petit a hérité de mes allergies et de ma tendance asthmatique.
Aussi vers 3 ans, il a commencé à faire des bronchites asthmatiformes, qui étaient traitées par antibiotiques … et qui recommençaient 2 à 3 semaines plus tard, et à nouveau antibiotique, etc...
Nous avons consulté successivement 2 homéopathes, qui selon les bonnes vieilles habitudes de l'école pluraliste françaises lui donnaient 2 ou 3x/jour 3 granules de je ne sais quoi + une dose d'un truc le dimanche et une dose d'un autre le mercredi.
Et le résultat s'est hélas tellement fait attendre à chaque fois qu'aucun de ces deux traitements n'eut le moindre effet.
Malgré ma vive fibre écolo, je devais me rendre à l'évidence : l'homéopathie, ça ne marche pas.
Et un jour, ma compagne me dit qu'elle avait entendu parler d'un homéopathe spécial dans notre ville (Maisons-Laffitte. Allez-y, il exerce encore !), un « uniciste » qui obtiendrait des résultats étonnants. Qu'est-ce que c'est encore que cette bestiole ?
Bon, ok, on tente, mais si ça foire, on laisse tomber.
Le rendez-vous fut pris assez longtemps à l'avance car il y avait de la demande.

Nous avions rendez-vous un samedi matin et le fiston a eu l'excellente initiative de commencer à retomber malade la veille au soir.
Le docteur nous a posé plein de questions qui semblaient n'avoir ni queue ni tête sur ses goûts alimentaires, son caractère, la manière dont il tombait malade, etc.
Au bout d'environ une heure, il nous dit de lui donner une dose de tuberculinum 30 ou 200, je ne me rappelle plus. Fort heureusement la pharmacie en avait et nous lui avons vite donné.
Et bien, le soir-même, il était totalement guéri ! Encore plus rapide que l'antibiotique !
Et depuis, il n'a jamais refait de bronchite, ni n'a eu besoin de prendre d'antibiotique pour quelque raison que ce soit.
Par contre, il est vrai que son terrain asthmatique est encore là, mais il a toujours pu mener une vie normale.

2- Le Lyme de mon deuxième fils

12 ans après le grand, c'est mon 2ème fils qui est né, d'une mère différente.
En 2011, donc à l'âge de 4 ans, il s'est fait piquer par plusieurs tiques dans la forêt de Saint-Germain (banlieue ouest de Paris), ainsi que sa mère, la petite sœur et moi. Nous avons donc enlevé rapidement toutes nos tiques, du moins nous le pensions.
Ce n'est que 3 jours plus tard, dans la douche, que j'ai vu une sorte de gros grain de beauté dans son nombril. En y regardant de plus près, on aurait dit un raisin sec.
En fait c'était une tique. Nous l'avons enlevée et désinfecté le nombril.

2 semaines plus tard, un érythème migrans (merci internet) apparaissait au nombril en s'étendant peu à peu.
Nous sommes retournés voir notre homéopathe uniciste, qui semblait tellement sûr de lui qu'hélas, nous ne l'avons pas crû, surtout après avoir lu tant de choses effrayantes sur internet à propos de la gravité de la maladie et de ses complications.
Un médecin standard a alors prescrit 2 semaines d'amoxiciline à notre fils, et attendre.
Au bout de quelques semaines, le vrai cauchemar a commencé. Le petit, qui était si doux jusqu'à présent, est devenu très agressif, plein de colère, menaçant même à deux reprises sa mère et moi de nous tuer avec un couteau de cuisine. Il avait également de violentes douleurs dans les cotes et une raideur et douleur dans le cou.

Nous sommes allés voir un célèbre infectiologue, le Professeur T. à Paris, qui lui a alors prescrit des cures d'antibiotiques (2 à la fois), dont certains interdits aux enfants, alternant avec des huiles essentielles, puis des pauses. Pendant les phases de traitement, les symptômes diminuaient bien mais redémarraient au bout d'environ 2 semaines.

Parallèlement à ce traitement, ma compagne cherchait d'autres solutions. Elle est tombée sur un homéopathe dans le sud de la France qui disait avoir un protocole venant d'Allemagne à base de dilutions homéopathiques de borrelia.
Nous y sommes allés et il nous a dit qu'à l'issue, le petit serait probablement guéri et que si les symptômes revenaient, cela signifierait qu'il se serait fait piquer à nouveau.
Il a pris le traitement et est en effet allé mieux. Mais hélas, 1 ou 2 mois après, les symptômes ont commencé à revenir alors qu'il était totalement impossible que notre fils se soit fait repiquer par une tique.

Ma compagne, qui ne met pas tous ses œufs dans le même panier, avait quand-même continué ses recherches au cas où. Et elle fini par tomber sur le site planète-homéo, devenu depuis planète-homéopathie, site du Docteur Edouard Broussalian.
Il semblait avoir des résultats formidables dans plusieurs pathologies, dont le Lyme.
Nous avons donc pris rendez-vous avec lui à Genève, et entre-temps j'ai commencé à fouiller sur son site pour essayer de comprendre comment ça marchait. D'abord en regardant tout ce qui était gratuit, et ma curiosité ayant bien été excitée, je me suis décidé à acheter un premier bloc de cours.
Puis vint le rendez-vous. La consultation dura une petite heure et il fut donné à notre fils, un traitement à base de Belladona 30CH, sous forme liquide.
Cette fois, le résultat fut au rendez-vous ! Son comportement et ses symptômes douloureux diminuèrent de moitié en 2 semaines, avec des résultats clairement perceptibles dès la première prise !
Par la suite, d'autres remèdes se succédèrent et il continua à s'améliorer.
Aujourd'hui il va très bien, il prend un truc de temps en temps. Là, il a 13 ans et on le traite pour un problème … d'acné. Au niveau du comportement, il est juste aussi pénible que n'importe quel mioche de son âge.

Pour ma part, j'ai poursuivi mon cursus d'homéopathie jusqu'au bout, dans un premier temps pour ma famille. Puis les voisins m'ont sollicité, puis des amis des voisins, et des amis des amis, etc.
Du coup, j'ai franchi le pas et en 2017 j'ai ouvert mon cabinet à Vannes (Morbihan, Bretagne sud) et c'est avec un immense plaisir qu'à présent j'arrive à aider d'autres malades de Lyme ainsi que de diverses pathologies.

Ayant suivi la formation du Docteur Broussalian, j'ai compris pourquoi mon fils rechutait de son Lyme après les traitements allopathiques et même le pseudo traitement homéopathique (en fait ce n'était qu'une isothérapie). 
L'explication est que les maladies fleurissent uniquement et obstinément les terrains qui leur conviennent.
Ainsi, quand nous sommes allés voir le Professeur T., il nous a tous fait faire une sérologie à la borrelia et le seul qui avait des anticorps fut moi ! J'avais les IGG, qui signent que j'ai été infecté, mais pas les IGM qui signent une infection encore active. Autrement dit, j'ai été infecté il y a longtemps mais je n'étais pas le bon client et mon organisme a su gérer le problème.
Si l'infection parvient à se développer et à rester c'est que l'organisme n'arrive pas à s'en débarrasser. Faire le travail à sa place avec des antibiotiques ou n'importe quel traitement externe peut arranger momentanément la situation mais pas régler le problème, puisque cela ne rend pas le corps apte à régler le problème jusqu'au bout.
Donc mon fils ne pouvait que rechuter rapidement, le temps que les borrelia reprennent leur activité, sans que le système de défense de mon fils les en empêche.

L'homéopathie uniciste, je devrais dire « la vraie homéopathie », soigne le malade, pas la maladie. Elle vise à guider l'organisme, à le remettre dans le droit chemin pour qu'il retrouve son aptitude à rétablir et maintenir son intégrité. Alors, il n'y a plus de récidive.
C'est ce qui s'est passé pour le Lyme de mon fils. Est-il guéri ou en simple rémission ? Nous ne le saurons peut-être jamais, mais tant qu'il se porte bien sans avoir besoin de tout un tas de traitements lourds, où est le problème ?
Il a des bons résultats scolaires, des amis, fait du sport, de la musique, s'intéresse à l'informatique et aussi un petit peu à l'homéopathie ! Bref, il vit pleinement. Que demander de plus ?

Pour l'anecdote, j'ai recroisé à plusieurs reprises le chemin de mon ancien homéopathe de Maisons-Laffitte lors de séminaires organisés par l'école Planète-Homéopathie.
Nous sommes restés en bons termes et je le remercie pour ce qu'il a fait pour ma famille.

Je remercie aussi le Docteur Edouard Broussalian d'avoir sorti mon fils de ce qui est encore un cauchemar pour d'autres familles et merci de m'avoir mis le pied à l'étrier pour ma deuxième vie professionnelle, même si je ne suis que conseiller en homéopathie faute d'être médecin.

Merci pour ta confiance, ton enseignement, ta patience et le temps passé Edouard, puissent les personnes qui viennent me voir en bénéficier pleinement. En tous cas, je m'y efforce de tout cœur.
Je ne puis que conseiller cette école à toute personne qui voudrait apprendre sérieusement l'homéopathie. Edouard Broussalian a un vrai don pour rendre intelligibles des notions très pointues et nous faire partager son enthousiasme.
C'est à mon avis la meilleure école francophone d'homéopathie classique et bien des médecins se sont déjà laissés convertir !