Marc RIGHETTI. Conseil en Homéopathie Uniciste.
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La maladie est souvent vue comme la conséquence de la présence d'agents pathogènes dans le corps.
C'est en partie vrai, mais cela n'explique pas tout.
En effet, si je prends mon cas personnel, il se trouve que j'ai les anticorps d'une infection lointaine à la borrelia. Or, je n'en ai jamais eu le moindre symptôme et je n'ai pour l'heure aucune infection active. De même, j'ai déjà vu plusieurs personnes qui avaient été piquées il y a longtemps et qui ne semblent avoir développé de symptômes que longtemps après, et je connais également plusieurs personnes qui ont été piquées de nombreuses fois par des tiques et qui n'ont jamais eu le moindre problème.
Se pourrait-il que certains organismes soient capables de se débarrasser de ces bactéries, ainsi que de nombreuses autres ? C'est bien le postulat que fait l'homéopathie.
Il est largement admis par la plupart des infectiologues que les antibiotiques ont beaucoup de mal à tuer toutes les borrelia du fait de leurs grandes facultés de déplacement et de leur capacité à s'enkyster. Alors, si les antibiotiques n'arrivent pas à faire tout le travail, qui s'en charge ? Notre organisme bien sûr !
Nos globules blancs et autres petits soldats internes sont là pour ça et dans un organisme qui fonctionne bien, ils le font très bien.
Une maladie de Lyme qui se chronicise est donc le fruit de la combinaison d'un agent pathogène combiné avec un terrain favorable pour ce dernier. C'est d'ailleurs le cas pour quasiment toutes les maladies chroniques, qu'elles soient de nature infectieuse ou pas.
Que vient faire l'homéopathie là-dedans ?
L'homéopathie a pour vocation de rétablir le bon fonctionnement de l'organisme. Elle n'a en soit aucun effet sur les bactéries ou virus qui nous causent des soucis. Par contre, elle aide l'organisme à faire son travail de maintient de l'ordre.
En administrant le bon remède ou la bonne succession de remèdes, on aide l'organisme à retrouver son bon fonctionnement et à faire son travail.
La recherche du remède s'appuie sur tout un ensemble de caractéristiques du patient où le nom de la maladie n'est qu'une indication parmi d'autres.
L'objectif est avant tout de redonner de la vitalité, de rétablir un bon fonctionnement nerveux, un bon sommeil, une bonne énergie. Alors, l'organisme saura se débarrasser des pathogènes.
Sur un organisme sain, une antibiothérapie pourra éventuellement fonctionner, celle-ci venant en renfort ponctuel pour l'aider à passer un écueil. Mais sur un organisme dysfonctionnant, il y aura toujours rechute quelques temps après la fin du traitement antibiotique. C'est ce qu'on observe chez beaucoup de malades de Lyme.
Qu'est-ce qui fait que notre organisme n'arrive pas à lutter ?
On peut dire qu'il y a 3 grandes familles de causes :
1- le coup de pompe ponctuel
Trop de travail, de soucis, un coup de froid, etc. Un pathogène de passage peut alors profiter de cette baisse de la garde pour s’immiscer dans la place et l'envahir.
J'ai parfois ce genre de patients, qui n'ont pas eu beaucoup de problèmes de santé, surtout pas de nature chronique. En général ils sont simples à soigner et ça va donc très vite.
2- Une étiologie (cause de la maladie) traumatique
On voit parfois tout un tas de problèmes de santé s'accumuler, ou une foule de symptômes se produire, plus ou moins graves ou handicapants.
On a ici 2 sortes de traumatismes :
- Traumatisme physique, comme un gros accident ou une maladie particulièrement éprouvante dont on a du mal à se relever. L'organisme a descendu un pallier et il faut l'aider à remonter. Ces cas sont un peu plus difficiles que le précédent mais encore assez facile, même si les symptômes peuvent être nombreux et spectaculaires.
Il s’agira souvent ici de commencer par un remède de traumatisme physique correspondant à l'étiologie (cause de la maladie) du malade, sans trop s'accrocher à la maladie de Lyme, qui n'a fait que se développer sur un terrain propice.
- Traumatisme émotionnel. Ce genre de traumatisme est plus profond et provoque des atteintes plus graves que le précédent.
Il s'agit souvent de gros traumatismes remontant à l'enfance ou à l'adolescence, tels que des viols, enfants battus, toutes sortes de maltraitance émotionnelle et/ou physique.
Au début de la vie de la personne, le ou les traumatismes ont été tellement forts qu'ils ont énormément déstabilisé le système nerveux et donc tout l'organisme, la coordination de l'ensemble passant par ce système nerveux.
Au fil des années l'organisme s'éloigne du cap qu'il aurait dû suivre et devient de plus en plus vulnérable.
Attention, je ne parle pas de patients hypocondriaques, ce qui est autre chose. Il s'agit bien ici d'une profonde altération de l'être émotionnel et physique.
J'observe généralement que la gravité des pathologies physiques est proportionnelle au traumatisme initial, le temps écoulé agissant comme un facteur aggravant.
Autrement dit, on a semé des mauvaises graines et avec le temps, elles s'épanouissent magnifiquement.
La médecine conventionnelle reconnaît elle-même que les facteurs traumatiques émotionnels sont impliqués dans de nombreuses pathologies physiques, notamment les cancers.
Ici, on cherchera des remèdes en relation avec des traumatismes émotionnels et on aura bien souvent le plaisir de voir l'esprit et aussi le corps du malade aller bien mieux.
3- La troisième cause de dysfonctionnement pourrait s'appeler "La faute à pas de chance", à savoir une mauvaise hérédité.
Ce genre de cas constitue le plus difficile pour l'homéopathe car il est difficile de rendre les personnes en meilleur santé qu'à leur naissance. Ce n'est pas impossible mais c'est plus long que pour les cas précédents.
On trouve le remède en cherchant d'autres indices qui ne sont pas souvent en relation avec la maladie de Lyme à proprement parler et on avance petit à petit.
Une difficulté supplémentaire pour l'homéopathe : les traitements allopathiques et/ou les maladies médicamenteuses.
Pour trouver le remède approprié, l'homéopathe s'appuie sur 3 catégories principales d'indices :
- les symptômes du patient, communs à la maladie ou vraiment particuliers au patient,
- une étiologie,
- des caractéristiques propres au patient, indépendamment de la maladie pour laquelle il consulte.
Malheureusement, les divers traitements tentés avant de voir l'homéopathe ont pu altérer le tableau de la maladie du patient, modifiant ou faisant disparaître certains symptômes ou pire, créant de nouveaux symptômes.
Tout ceci complique la tâche pour trouver le remède approprié puisqu'on n'a pas la vraie image du patient.
On ne peut néanmoins pas en vouloir aux patients d'essayer de s'en sortir comme ils le peuvent, avec les moyens que la vie aura mis sur leur chemin. C'est à l'homéopathe de faire au mieux, avec toute la bienveillance possible. A chacun sa croix, le patient qui souffre et l'homéopathe qui cherche à l'aider.
Conclusion :
Sans un traitement homéopathique qui restaure les capacités de défense de l'organisme, les rechutes sont inévitables et il est vain de croire qu'on s'en sortira en se focalisant sur la bactérie.
Il faut aider l'organisme à retrouver (ou trouver) ses capacités par une rééducation homéopathique.
Alors, il saura se défendre, comme la plupart des organismes.
Je l'ai constaté sur mon fils et sur de nombreuses autres personnes.
L'homéopathie devrait figurer au patrimoine mondial ou parmi les merveilles du monde tant elle ouvre de perspectives. Et en plus elle n'est ni chère ni toxique !